CHATEAUNEUF

Qu’il provienne d’un bœuf, d’un veau, d’un agneau ou
d’un porc, chaque morceau de viande est digne d’intérêt.
Qu’il soit puissant, tendre, fort, moelleux, doux, intense
ou sans mâche, chaque morceau a son caractère.
Qu’il soit braisé, bouilli, grillé, mijoté, rôti, mitonné,
sauté, chaque morceau a le pouvoir de nous séduire
et nous surprendre.
Or nous savons qu’il faut du temps pour apprivoiser un goût,
pour l’apprendre et l’apprécier.
Ca tombe bien, nous ne sommes pas pressés.
Défendre la variété des saveurs de la viande est une
démarche de long terme. Se réintéresser aux bêtes, à leur
trajectoire, à leur histoire demande du temps. Comprendre
comment les goûts se forment et s’apprécient demande du
temps. Réinventer notre métier au service des saveurs
demande du temps.

Alors, oui, nous savons qu’il faut manger moins
de viande pour en manger mieux.
Et manger mieux de la viande, c’est en redécouvrir
les goûts, tous les goûts. Aux vrais goûts de la viande.